Le département de Modern Languages and Cultural Studies m’offre un nouveau cours à enseigner cet été. À première vue, le cours en question ne semble pas tout à fait convenir à mon bagage académique qui est principalement axé autour de la culture japonaise, de la ludologie et des humanités numériques. Exit la littérature électronique de cet automne, bienvenue Cendrillon, le Petit Chaperon Rouge et autres Hansel et Gretel. De juin à juillet j’enseigne C LIT 243: Fairy Tales and Folks Tales.
L’objectif du cours n’a rien de révolutionnaire. Il s’agit de guider le développement d’une compréhension historique de certains contes de fées chez l’étudiant sous plusieurs axes, mais à travers une approche principalement basée sur relation entre l’auteur, le lecteur et contexte. Nous passerons ainsi des classiques des frères Grimm et de Marie-Jeanne l’Héritier (Ricdin-Ricdon) aux reformulations contemporaines de leurs histoires. En plus de projections d’un ou deux films, nous analyserons quelques œuvres de fiction interactive afin de situer la place des contes de fées aujourd’hui. Donc, beaucoup de lecture, mais aussi beaucoup d’analyse et de discussion en classe.
J’apporte un changement relativement important au déroulement normal de ce cours cet été. À la fin de la session, les étudiants devront remettre une nouvelle interactive codée à l’aide de Twine. L’idée est de permettre aux étudiants de faire la synthèse de leurs acquis à travers une plateforme créative en tant que complément aux autres méthodes d’évaluation traditionnelles (essais, examens et autres). J’ai pu noter dans mon cours précédent que la plupart des étudiants sont très à l’aise face à certaines formes textuelles interactives comme le jeu vidéo. Twine nous permet d’étudier ces principes en passant outre l’apprentissage d’un langage de programmation, ce qui est excellent dans le cadre d’un cours d’été. Éventuellement, je partagerai ces nouvelles sur ce blogue, ou sur une autre plateforme.